Printemps 2

En ce moment, tout mon « village » change quotidiennement.

Tous les jours, il verdit (les arbres en général), blanchit (les cerisiers), rosit (les magnolias), rougit (les érables… rouges -:)).

Tout est en fleurs.

Et vous offre, gratuitement, son palmarès des saisons.

Tous les jours, nous passons, côté « Rodau », le petit torrent, ruisseau, qui traverse avec vigueur le village,

et tous les jours, nous ne cessons de nous émerveiller, de cette vigueur, de cette envie de vivre, cette pulsion de vivre….

C’est une des vérité de la nature, de s’en foutre de sa possible cruauté. D’être une fois clémente, une autre fois méchante. D’être une simple pulsion, ivre de ses conséquences. Pour le meilleur comme pour le pire.

Aujourd’hui, mes « hommes » d’à côté qui me protègeaient, s’en sont allés.

Des journaliers des chantiers voisins. Ils m’étaient tellement importants.

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Printemps

La beauté du monde, souvent, me fait mal aux yeux. Ce n’est je ne sais quoi. Une harmonie sortie de rien. Une composition non voulue, mais qui, par toute la sève de la vie qui pulse en elle chaque saison, avec ici un près, là un bosquet et encore là un troupeau de moutons réapparus on ne sait comment à la sortie de l’hiver et qui tout à coup, vous offre au détour d’un chemin, un tableau plus parfait qu’on aurait pu le penser.

Et à chaque fois, cela nous émeut à en presque pleurer.

On aimerait être peintre, pour pouvoir capturer cet instant de beauté. retranscrire avec nos couleurs, pinceaux ou crayons, la pefrection d’un décor pourtant sauvage et qui ne doit à son équilibre que lui même.