Souvenir de Paris, l’été, avant que l’automne ne nous rattrape définitivement …

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On était parti pour une journée à Paris. Avec deux adolescentes. Au programme, à 10 heures, vite, vite, une exposition sur la Grande Guerre à la Bibliothèque Nationale François Mitterrand, ensuite, vite, vite, un petit tour dans la librairie du Musée, puis, un peu moins vite, une visite dans le H & M d’en face pour faire oublier le tout… avant de faire un tour en bateau mouche sur les CANAUX DE L’OURCQ ET SAINT MARTIN.

Car, de fait, c’était le véritable but de cette journée.

Découvrir Paris sous un autre angle, profiter nonchalamment du soleil sur un Deck à ne rien faire d’autre qu’à regarder passer les écluses où la façade de l’Hôtel du Nord en se rappelant les paroles d’Arletty : « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? ».

Las, cela n’a pu se réaliser. Quand nous sommes arrivées à l’heure indiquée, sur le quai d’embarquement à côté du Musée d’Orsay, ce fut pour nous entendre dire, qu’en dehors des WE, les départs avaient lieu de la Bastille. Que donc c’était trop tard. Il a aussi fallu avouer par la même occasion que le dit « tour » aurait de toutes façons duré 2 h 45. Soulagement généralisé. Très bien.

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Mais qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

Oui. Bonne question. Qu’est-ce qu’on fait dans ces cas là, en plein été, dans Paris, avec deux adolescentes qui ont déjà eu le plaisir de s’informer sur les causes et conséquences de la Première Guerre mondiale à 10 heures du matin ?

Et bien, vous improvisez.

Regardez là-bas ! Ce sont les Tuileries, le Louvre et sa Pyramide !

Ah oui, on va faire des photos de touristes à côté de la Pyramide !

Et nous voilà parties. A pied.

On traverse les Tuileries.

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Elles avouent que c’est idyllique. C’est tellement idyllique qu’on s’autorise à faire comme les touristes italiens, soit à s’asseoir sur les fauteuils verts de gris, à se désaltérer, délasser les pieds, papoter, chasser les pigeons, farnienter…

Et puis, tout à coup, alors qu’on la croyait réservée pour l’hiver, on la voit ! La Grande Roue !

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 Terre à bâbord, nous sommes sauvées.

On s’approche, on s’approche, heureuses en perspective, et là, surprise des surprises, se découvre à nous à côté un « chairoplane » (c’est ainsi que cela s’appelle).

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 La joie pure. Agrémentée de petits drapeaux bleu, blanc, rouge dans le ciel de l’été. Et l’on se souvient de Yves Montand chantant « Sous le ciel de Paris ».

http://www.youtube.com/watch?v=ceFxrmQhRAg

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